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Bâtir une maison entièrement recyclée, une (ancienne) tendance écologique

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Construire sa maison à partir de déchets, un projet fou et novateur ? Pas tant que cela, voire même pas du tout en termes/matière de tendance écologique et de développement durable. De nombreux amoureux de la nature et autres bricoleurs imaginatifs se lancent de plus en plus dans l’aventure, avec des résultats parfois étranges, mais souvent spectaculaires et remarquablement esthétiques. Le concept même du recyclage des déchets pour la construction n’a rien de nouveau ; déjà, près d’un demi-siècle plus tôt, les hippies américains s’étaient lancés dans l’aventure, avec un succès toujours d’actualité.

 

Tout est recyclable… Seules l’imagination et l’habileté comptent

Construire une maison en matériaux recyclés nécessite surtout une bonne dose d’imagination, et de solides compétences en bricolage. Pour le reste, la diversité des matériaux laisse le choix pour la réalisation finale. Pneus, cannettes de bière, bouteilles, carton, palettes de bois… L’essentiel est surtout de parvenir à tout agencer. De nombreux modèles originaux existent ainsi un peu partout dans le monde. Il n’est, par ailleurs, pas nécessaire d’aligner méthodiquement de petits éléments ; l’usage de grandes pièces agencées (ferraille, acier, et autres matériaux lourds de récupération) peut tout aussi bien l’affaire.

Les cas les plus extrêmes recyclent même directement des objets et des structures entières : coques de bateaux retournées, silos à grain et moulins abandonnés, voire même bunkers de la Seconde Guerre mondiale… Ce qui même dans ces exemples pour le moins originaux nécessite toute de même de sérieux travaux de sécurité, sans parler du confort.

 

Le phénomène écologique Eartship

Le concept de bâtir des maisons en matériaux recyclés n’est pas nouveau – un constat bien souvent valable dans de nombreux aspects du développement durable. Dès les années 1970, on construisait de spectaculaires et vastes maisons en bouteilles, pneus et autres canettes. Inventé par l’architecte américain Michael Reynolds, le phénomène des Eartships visait déjà à limiter l’impact sur la nature, alors même que le contexte de l’époque tendait surtout à l’industrialisation massive, bien loin des préoccupations environnementales. Eartship s’inscrivait surtout dans un cadre très hippie, avec le désir de retour à la terre. Le projet Eartship reposait toutefois sur de solides bases, puisque les maisons ont traversé les décennies et se sont multipliées, contrairement au mouvement de contre-culture. Plus de 1 000 Eartships existent aujourd’hui, principalement dans leur pays d’origine, les États-Unis.

Le concept des Eartships, déjà révolutionnaire à l’époque, l’est encore plus de nos jours, en plein contexte de développement durable. L’idée était de pousser à l’extrême le détachement de la société de consommation, pour tendre à l’autosuffisance, et donc l’autonomie complète. L’utilisation de matériaux entièrement recyclés pour la construction fait déjà de l’Eartship une référence en matière de construction écologique ; les maisons réalisées sont par ailleurs très grandes et spacieuses, avec un souci d’esthétisme et des qualités artistiques souvent flagrantes. Les liants et les enduits utilisés pour les finitions sont eux-mêmes des écomatériaux, comme l’argile, le torchis, ou la paille.

Mais l’Earthisp multiplie en outre toutes les solutions écologiques, en utilisant toutes les énergies alternatives et « vertes » existantes et imaginables. Outre les installations de panneaux solaires, les Eartships réutilisent au maximum les eaux de pluies. Équipées de toits végétaux, les maisons captent les eaux de pluie qui sont utilisées pour la vaisselle et les douches, avant de servir à arroser la verrière – car les habitants produisent eux-mêmes leur propre nourriture. L’eau est également réutilisée pour les toilettes, avant d’être finalement acheminée dehors pour y être filtrée par des plantes non-comestibles – pas besoin d’égouts.

Au final, les habitants des Eartships vivent en total autonomie, leurs maisons produisant et consommant leurs propres énergies alternatives. L’autarcie des bâtiments, c’est également le concept actuel et quelque peu « futuriste », si l’on puit dire, des Bâtiments à énergie positive (BEPOS), encore très limités en France. Également fondés sur l’auto-suffisance, les BEPOS doivent être capables de produire plus d’énergie que ce qu’ils n’en consomment ; ce type de bâtiment devrait devenir obligatoire en France pour toutes les nouvelles constructions à partir de… 2020. Soit près d’un demi-siècle après les Eartships.

Crédit Travaux

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