Des toitures végétales pour des villes « résilientes »
La transition vers des villes plus durables et résilientes face aux défis écologiques actuels est devenue une priorité. Dans ce contexte, l'adoption de toitures végétalisées représente une solution innovante et écologique. Ces toits, recouverts de verdure, offrent de multiples avantages en termes de gestion des eaux pluviales, d'isolation thermique et de biodiversité. Dans la quête d'une ville plus verte, des solutions de financement comme le prêt énergie renouvelable de Domofinance peuvent jouer un rôle crucial.
Petit point sur la situation écologique fin 2023
Situation en France
Fin 2023, le contexte écologique des villes françaises, et particulièrement de Paris, s'avère préoccupant. Selon un rapport de l'UNEP (The United Nations Environment Programme), Paris ne figure pas parmi les dix premières villes françaises les plus vertes. Angers, Nantes et Limoges occupent le podium, talonnées par Lyon à la quatrième place. Le nord-est de la France s’adjuge le restant du classement, avec notamment Metz, Reims, Nancy et Strasbourg.
Si Paris est légendairement symbolisée comme la plus belle ville du monde, la ville lumière est loin d’être la capitale la plus verte du monde, et ne figure pas même dans les dix premières villes les plus écologiques de France. La capitale, avec seulement 14 m² d'espace vert par habitant, est en retrait comparée à d'autres grandes villes comme Madrid, qui offre 68 m² par habitant. Ces données soulignent l'urgence d'adopter des solutions écologiques comme les toitures végétalisées pour améliorer le cadre de vie urbain.
Pour œuvrer en faveur de la « résilience écologique » (retrouver un fonctionnement normal après perturbation), la loi favorise depuis le début des années 2010 la mise en place de toitures écologiques.
Dans le monde
A l’échelle mondiale, c’est l’Islande qui s’impose en matière « d’éco-durabilité », en tant que pays le plus vert au monde. Sa capitale Rejkavik ne puise son énergie qu’à partir de l’électricité produite par l’eau (hydroélectricité) et par la chaleur de la croûte terrestre (géothermie). Copenhague se distingue quant à elle par son réseau d’éoliennes maritimes et le comportement de ses habitants, utilisant bien davantage le vélo que la voiture ; la capitale du Danemark s’est en outre doté du métro le plus écologique et le plus moderne d’Europe.
Les besoins énergétiques de Vancouver au Canada sont couverts à 90% par des énergies vertes. En Europe, Londres a profité des Jeux Olympiques pour se lancer dans un vaste programme écologique visant à réduire 60% de ses émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines années. Enfin, à titre comparatif, les Berlinois disposent en moyenne de 21 m² d’espace vert par habitant, contre seulement 14 m² pour les Parisiens… Et 68 m² pour les heureux habitants de Madrid.
Le prêt énergie renouvelable de Domofinance pour financer votre projet
Face à cette situation, le Prêt énergie renouvelable de Domofinance s'impose comme une solution de financement avantageuse pour les particuliers et les professionnels désirant investir dans des projets écologiques comme les toitures végétalisées. En offrant une aide financière accessible et adaptée, ce prêt joue un rôle clé dans l'amélioration de l'efficacité énergétique et la diminution de l'empreinte carbone des bâtiments. Ainsi, il contribue activement à transformer le paysage urbain pour un avenir plus durable et écologique.
Les avantages des toitures végétalisées
Pour tenter d’améliorer la situation, tous les moyens sont considérés avec attention. Réduction de la vitesse sur le périphérique, circulation alternée, interdiction de circulation aux véhicules les plus anciens… Mais la lutte passe aussi et surtout par l’écosystème et les sols. Et comme la création d’espaces verts n’est pas chose des plus aisées (notamment dans la capitale), une alternative est privilégiée depuis quelques années, à défaut de pouvoir se suffire à elle seule : la végétalisation des toits et des façades. La Loi Grenelle 2 de 2010, qui traduisait en actes les engagements du fameux Grenelle de l’Environnement, estime qu’un permis de construire « ne peut s’opposer à l’utilisation de matériaux renouvelables ou de matériaux ou procédés de construction permettant d’éviter l’émission de gaz à effet de serre, à l’installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d’énergies renouvelables »
Les toitures végétales présent, en effet, de nombreux avantages :
- Gestion des Eaux Pluviales : Ces toits absorbent l’eau de pluie, réduisant ainsi les risques d'inondation et de surcharge des systèmes d'égouts urbains.
- Régulation Thermique : La végétalisation extensive des toits permet de réduire les coûts de climatisation en été et de chauffage en hiver, contribuant ainsi à une diminution significative de la consommation énergétique (Les plantes captent par ailleurs le CO2 tout en produisant de l’oxygène, alors que le substrat fixe les poussières et particules nocives comme le plomb et le carbone.)
- Biodiversité : Les toits végétaux attirent la faune urbaine telle que les abeilles et les oiseaux, favorisant ainsi la biodiversité en milieu urbain.
è L’exemple parisien le plus célèbre est le musée du Quai Branly inauguré en 2006, avec ses murs végétaux. Œuvres du botaniste Patrick Blanc, ces réalisations couvrent une surface de 800 m², riches de 15 000 espèces qui prennent racine dans une lame de PVC verticale alimentée constamment par une eau riche en nutriments.
- Amélioration de la Qualité de l'Air : La végétation sur les toits absorbe le CO2 et produit de l'oxygène, tout en filtrant les particules polluantes.
- Isolation Acoustique : Les toitures terrasse végétalisées offrent également une isolation acoustique, réduisant les bruits urbains.
Considérations techniques et coûts
La mise en œuvre d’une toiture végétalisée requiert une attention particulière :
- Solidité et Étanchéité : Il est essentiel de s’assurer que la structure du toit peut supporter le poids supplémentaire, notamment en période de forte pluie. L'étanchéité doit également être irréprochable pour éviter les infiltrations d'eau.
- Type de Végétalisation : Selon l'épaisseur du substrat, on distingue les végétalisations semi-extensives (peu exigeantes en entretien) et intensives (permettant une plus grande diversité de plantes).
- Prix : Le coût de mise en place d'une toiture végétalisée varie selon sa complexité et sa taille, avec un investissement initial estimé entre 120 et 150 euros par mètre carré, plus les coûts annuels d’entretien.
Les toitures végétalisées représentent une solution durable pour rendre les villes plus écologiques. Avec le soutien de solutions financières comme le prêt énergie renouvelable de Domofinance, il est possible d'investir efficacement dans ces technologies vertes. Ce type de projet n'est pas seulement bénéfique pour l'environnement, puisqu’il contribue également à l'amélioration de la qualité de vie en milieu urbain.
Comment construire une toiture végétalisée chez soi
Construire une toiture et des murs végétalisés chez soi c’est possible, même si comparé à l’Allemagne et aux Pays scandinaves, le marché français reste confidentiel : 1% seulement des nouvelles toitures sont végétales, soit 200 000 mètres² posés par an (contre 13 millions en Allemagne). Il existe toutefois de sérieuses règles à respecter, notamment en matière de sécurité. Une terrasse végétalisée peut peser très lourd, en particulier du fait de son rôle bénéfique de rétention d’eaux pluviales. Mieux vaut donc prévoir un toit ultra solide et une étanchéité irréprochable contre l’eau et aussi les redoutables racines des plantes ; au moins 14 centimètres de couches d’étanchéités (souvent des matières bitumeuses) sont nécessaires pour éviter les risques.
Même avec un solide toit, il ne s’agit pas de poser de la terre de n’importe quelle manière et de commencer à cultiver des tomates. Là encore, il existe des paramètres bien particuliers. Inférieur à 15 cm de substrat, les toitures sont dites de végétalisations « semi-extensives » (et « extensives » en dessous de 7 cm). Elles sont alors peu demandeuses en entretien, mais ne peuvent supporter que des petites plantes. Au-delà de 30 cm (végétalisation « intensive », il est possible de commencer à cultiver des légumes et même de planter des arbustes, ce qui requiert bien sûr un soin tout particulier comme pour un jardin normal. Mais le confort et l’esthétisme « vert » ont un prix : 120 à 150 euros le mètre² pour un toit de quinze mètres², plus 5 à 10 euros d’entretien par mètre² tous les ans.
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