Des nouvelles cuisines toujours plus écologiques et économiques
Les cuisines n’échappent pas à la tendance écologique imposée à tous les nouveaux bâtiments. Si cette partie de la maison peut sembler assez éloignée de ce type de préoccupation, il n’en est rien. Ergonomie, équipements électroménagers, meubles : tout est source potentielle d’économie d’énergie et de développement durable. Surfant sur cette tendance, de nombreux labels permettent d’assurer à l’acheteur les performances énergétiques des appareils, ainsi que l’origine écologique des meubles.
L’écologie dans la cuisine, du sol au plafond
Une cuisine écologique se compose avant tout de meubles réalisés en matériaux durables, comme le bois, l’inox, le verre et l’aluminium. Ces derniers font tous partie des « écomatériaux ». Ces matériaux naturels à très faible empreinte carbone se caractérisent par des rejets de gaz à effet de serre limités ou nuls. Les revêtements des meubles, des murs, du plafond et du sol ont également leur importance. Nombre de revêtements sont composés de solvants toxiques, diffusant des « composés organiques volatils » (COV). Ces COV en milieu confiné, saturent l’air de particules nocives pour les habitants et l’environnement.
Mieux vaut donc privilégier des revêtements sans solvants toxiques, naturels ou à base d’eau. Par ailleurs, afin d’éviter la stagnation de toutes les particules présentes dans une cuisine, il est nécessaire d’adopter un système de ventilation performant. Deux types de ventilation existent : la VMC et la hotte aspirante. La première, obligatoire dans tous les logements neufs depuis le début des années 2000, apporte de l’air frais dans la pièce, et les plus sophistiquées recyclent l’air ambiant. Les hottes aspirantes de dernière génération sont quant à elles équipées d’une lampe à ozone consommant fort peu d’énergie et rechargeant l’air intérieur en oxygène.
L’autre élément déterminant concerne le choix des équipements électroménagers, avec une tendance évidente vers les moins consommateurs d’énergie. Dans cette optique écologique particulière, le must se nomme la GreenKitchen. Conçue par Whirlpool et installée par le cuisinier Schmidt, la « cuisine verte » est composée d’un réfrigérateur, d’une plaque de cuisson à induction, d’un four à induction, et d’un lave-vaisselle.
Outre la plaque et le four déjà économiques (50% de consommation d’énergie en moins pour ce dernier), la GreenKitchen fonctionne en circuit fermé. La chaleur produite par le réfrigérateur est ainsi réutilisée pour chauffer l’eau du lave-vaisselle. Difficile de faire plus écologique, mais la performance est indexée sur le prix : compter 1 600 euros uniquement pour le four à induction, et 4 000 euros pour l’ensemble des appareils électroménagers.
Des labels de traçabilité écologique pour la cuisine
Dans la forêt des sigles et autres labels entourant la cuisine, l’un des plus importants du point de vue écologique concerne la consommation énergétique des appareils électroménagers. Introduite au début des années 1990 la fameuse fiche « étiquette-énergie » traque implacablement les appareils les plus énergivores, depuis la classe A la plus performante jusqu’à la catégorie G, la plus indésirable. Ce principe d’efficacité énergétique est devenu prépondérant depuis la fin des années 2000 dans les choix d’achat, corrélativement avec le renforcement législatif des normes écologiques. De fait, le système de fiches s’est progressivement étendu aux climatiseurs, aux lampes électriques domestiques, puis finalement aux voitures.
D’autres labels sont directement orientés vers l’origine des meubles. Les cuisines « NF » désignent une liste de 20 critères écologiques entourant les meubles en bois utilisés, depuis le choix des essences jusqu’au recyclage terminale. Dans une optique similaire, les labels « PEFC » (Programme for the Endorsement of Forest Certification) et labels « FSC » (Forest Stewardship Council) assurent à l’acheteur l’origine des bois utilisés pour la fabrication des meubles, issus de forêts durables.
L’objectif de ces labels est de lutter contre la déforestation et de participer à la préservation des forêts primaires. Celles-ci, exploitées par l’homme depuis la nuit des temps disparaissent un peu plus chaque année. Si leur exploitation ne cesse pas rapidement, les forêts primaires pourraient totalement disparaître d’ici 2020.
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