Achat de camping-car : les pièges à éviter

Achat de camping-car : la question du financement

Opter pour un financement adapté à l’achat d’un camping-car permet d’appréhender cette acquisition avec confiance. En effet, il s’agit à la fois d’un investissement important, mais aussi d’un bien qui, une fois amorti, vous promettra des vacances inoubliables à moindre coût. Sachez qu’il existe des crédits camping-car prévus pour vous faciliter les choses.

L’objectif est d’emprunter de manière à ne pas payer vos intérêts pendant trop longtemps. En cas de revente précoce, vous éviterez ainsi que la somme obtenue ne couvre pas le capital emprunté.

Un camping-car adapté à votre usage

Nombreux sont les primo-accédants qui sont tentés de choisir un camping-car offrant davantage d’options que ce dont ils ont réellement besoin « au cas où ». En dehors du fait qu’elle vous coûtera sans doute plus cher, cette approche peut avoir d’autres inconvénients. Les lits escamotables de pavillon sur les profilés, par exemple, sont à considérer seulement si un lit d’appoint vous est indispensable. Sinon, ils ne font que prendre de l’espace, restreignant les capacités de rangement, la hauteur intérieure et même la charge utile.

Cette charge utile constitue par ailleurs l’un des éléments les plus problématiques sur les camping-cars, tout suréquipement contribuant directement à la réduire. L’intérêt de ces options diminue en effet fortement lorsqu’elles doivent se substituer à vos bagages, vélos, canoës, etc., ou, pire encore à un passager ! Pensez donc à vérifier dans quelle mesure une motorisation supérieure, un attelage, ou la climatisation cabine affecteront le poids à vide. Au moment de remplir votre bon de commande en concession, n’hésitez pas à demander un certificat de pesée de votre véhicule neuf. Si vous optez pour un camping-car d’occasion, choisissez-en un pour lequel un tel document a bel et bien été établi. Ainsi, vous pourrez profiter pleinement de vos vacances sans le moindre compromis dans ce que vous emmènerez avec vous.

Les bonnes mesures

Si un permis B suffit à conduire les camping-cars les plus légers, leur prise en main reste bien différente de celle d’une voiture. Leur gabarit implique une prise au vent à laquelle les conducteurs de berlines ne sont pas habitués. De même, la hauteur, le porte-à-faux (distance entre l’arrière du véhicule et l’essieu arrière) et l’empattement peuvent être une source d’inquiétude pour les novices. Pensez donc à sélectionner un modèle que vous serez à l’aise à conduire en toutes circonstances ou envisagez de vous former à la conduite de ce véhicule quelque peu imposant.

Sachez que vous pouvez demander à faire un test sur route pour vous familiariser avec le ressenti qu’offre celui sur lequel vous aurez porté votre dévolu. L’erreur consiste à acheter un camping-car « sur catalogue » sans l’avoir vu en personne.

S’il s’agit de votre tout premier achat, n’hésitez pas à essayer la location pendant une ou deux semaines pour découvrir cette expérience avant de vous lancer.

Le bon prix

Quels que soient vos impératifs budgétaires, l’aspect le plus important dans l’achat d’un camping-car est plutôt le rapport qualité-prix. D’un concessionnaire à l’autre, un véhicule de la même marque pourra être proposé à des prix très différents et cet écart est encore plus net en occasion. Tout comme il est conseillé d’effectuer une simulation avant de choisir une offre de crédit, comparer les prix s’avère indispensable.

Attention, cependant, à bien prendre en compte les équipements ainsi que la motorisation. Profitez des éventuelles opérations commerciales qui pourraient être organisées sur les salons et foires. Enfin, étudiez votre bon de commande avec la plus grande attention et pensez à vérifier si les frais de transport entre l’usine et la concession sont bien inclus.

 Un camping-car permet de voyager en toute liberté et à moindre coût une fois son achat amorti. En prenant quelques précautions, vous pourrez vous offrir un véhicule qui vous accompagnera dans vos aventures pendant de nombreuses années.