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Les terrasses « écologiques » : esthétiques et durables

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Les terrasses écologiques sont tendances depuis quelques années, comme de manière générale tout ce qui a attrait au développement durable de l’habitat. Et qui dit « écologique » sous-entend « écomatériaux », ces matériaux de construction très peu polluants et recyclables, contrairement au béton. Pour les terrasses écologiques, le matériau de référence est le bois, qui allie esthétisme et durabilité.

 

Le bois, plus fort que le béton

Dans la construction, l’adversaire direct du béton, c’est le bois. Et pas seulement pour des critères écologiques, mais aussi pour des raisons de performances comparables voire bien supérieures pour le bois. Très largement sous-utilisé par rapport au béton, ce dernier multiplie pourtant les avantages par rapport à son concurrent. Il est six fois plus léger, douze fois plus isolant, et dispose d’une résistance thermique doublement supérieure. La mise en chantier de matériaux en bois ne nécessite ailleurs que très peu d’eau, tout en étant beaucoup plus rapide. Enfin, sur le plan du bilan carbone, le bois écrase son rival, en stockant le CO2 et en réduisant considérablement les dépenses énergétiques.

Pour la réalisation de terrasses, l’emploi du bois et du béton se heurte au même problème : résister aux intempéries et à l’eau, l’ennemi numéro un. Pour le bois, il existe 5 classes de résistance à l’humidité. La classe 1 ne supporte pas le contact avec l’eau, la classe 2 ne le tolérant que de manière accidentelle. La classe 3 peut subir les intempéries, mais sans être en contact avec le sol. Les deux dernières classes sont les plus résistantes, et logiquement les plus coûteuses : la classe 4 ne subit pas l’altération de l’humidité au contact du sol, et la classe 5 tolère même la redoutable eau salée. Pour cette dernière catégorie, la cible privilégiée est bien sûr le bord de mer et l’eau iodée, capable de ravager même le béton armé en quelques années.

             

Les essences de bois et les terrasses composites

 Pour choisir les lames de bois formant la terrasse, il existe un vaste choix d’essences, dont le prix varie selon le niveau de classe et la rareté du bois. Pour disposer d’une terrasse en extérieure un tant soit peu résistante, mieux vaut au moins choisir des bois de catégorie 3 (mais sans contact avec un sol non ferme). Les plus abordables sont le peuplier, le pin Douglas, le pin des Landes ou encore le mélèze (30 à 35 euros le m²).

Pour des essences plus nobles et plus résistantes répondant aux catégories 4 et 5, les prix montent rapidement, avec environ 50 euros le m² pour le robinier, et 80 euros le m² pour le chêne. Les bois exotiques sont encore plus coûteux, alliant esthétisme et longévité (imputrescibles), comme l’eucalyptus et le jatoba. Ils disposent en outre d’une densité extrêmement importante, qui leur assure une résistance naturelle ultra-puissante. Cependant, toujours dans une optique de développement durable, ces bois doivent disposer de labels certifiant le respect d’exploitation des forêts d’origine. L’écolabel Forest Stewardship Council (FSC) est en l’occurrence le plus connu en la matière.

Une autre solution consiste à forcer la main à la nature, en rendant les essences des catégories 1 à 3 plus résistantes. Il existe pour cela diverses techniques consistant à traiter le bois ou à ajouter des éléments conservateurs, qui doivent tous cependant être d’origine naturels et certifiés « CTB P+ » (non nuisibles à l’homme et à l’environnement). Le bois « autoclave » subit par exemple un échauffement et est imprégné d’éléments conservateurs, afin de se prémunir de l’action de l’eau, des champignons et autres parasites.

Enfin, il existe également des terrasses « composites », qui mélangent l’utilisation de bois avec un autre matériau, comme le PVC. D’aspect extérieure très semblable au bois, les lames sont extrêmement résistantes, avec une durée de vie comparable au plastique. Depuis quelques années, des terrasses composites mais 100% naturelles sont aussi proposées comme le « kovalex ». Composées à 70% de bois et 30% de polymères thermoplastiques écologiques, les lames kovalex n’utilisent pas de PVC en étant tout aussi résistantes, et garanties 25 ans.

 

L’aménagement des terrasses en bois et les pergolas « bioclimatiques »         

Même si l’aménagement d’une terrasse en bois et son entretien n’ont rien de compliqué, il existe quelques éléments à connaître. Si les lames de bois sont les éléments les plus courants, il est également possible d’employer des dalles carrées de 50 cm de côté comme pour des carrelages, permettant des assemblages originaux. Pour la mise en place, le plus important est de respecter les classes de bois.

Les classes 4 et 5 peuvent être au contact direct du sol, étant naturellement ou artificiellement protégées du pourrissement. Pour les autres classes, il est possible de poser les terrasses en bois directement sur un sol dur (béton, sable, gravier, argile…), ou de les surélever afin d’éviter tout risque d’humidité. Dans ce dernier cas il existe des supports en béton ou PVC spécifiquement conçus dans ce but, sur lesquels sont posées des « lambourdes », de longues pièces de bois servant habituellement à supporter un parquet, un plancher ou ici une terrasse.

Pour les terrasses les plus écologiques, il est possible de les équiper de pergolas, des petites constructions servant de support à des plantes grimpantes, qui l’été dispensent une certaine fraîcheur. Utilisées depuis l’Antiquité, les pergolas n’ont pas échappé à la vague écologique, puisqu’il existe désormais des pergolas « bioclimatiques ». Construites en écomatériaux (bois, acier, aluminium), elles sont potentiellement étanches et fermées sur les côtés, permettant d’assurer un abri efficace contre les intempéries.

Les pergolas les plus sophistiquées sont même bardées de technologie. Des capteurs permettent de détecter les premières gouttes de puis et de refermer le toit, composé de lames parallèles pivotantes. L’intérieur est équipé d’éclairage, de chauffage, et même de haut-parleurs, le tout manipulable par télécommande. Des constructions high-techs, qui n’ont certes plus grand-chose à voir avec leur référence historique.

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