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Le bâtiment du futur produira sa propre énergie

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En ces temps de COP 21, les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre passent inévitablement par une réflexion sur le secteur du bâtiment. En France, selon les données de la Banque mondiale, près du quart (22,5%) des émissions de CO2 sont attribuables à la construction résidentielle et aux services commerciaux et publics. Depuis le début des années 2000, la législation française se renforce pour tenter de limiter ce constat inquiétant ; la RT2012 impose en particulier des exigences strictes pour les nouveaux bâtiments, afin de limiter au mieux leur consommation énergétique. L’objectif à court terme est de passer dès 2020 à des bâtiments à « énergie positive ».

 

Un bâtiment à énergie positive, qu’est-ce que c’est ?

Un bâtiment à énergie positive (BEPOS) indique sa capacité à produire plus d’énergie que ce qu’il n’en consomme. Ce principe passe par la récupération et l’autoproduction d’énergie, selon une multitude de procédés : capteurs photovoltaïques et solaires, pompe à chaleur, éoliennes, réutilisation d’eau de pluie, batteries de stockage électrique… En plus de l’élimination des gaz à effet de serre, le BEPOS assure une impressionnante diminution des charges, et, sur le même mode de fonctionnement que les bâtiments déjà équipés de capteurs photovoltaïques, devrait permettre de revendre les excédents d’énergie produits.

Outre cette dimension d’énergie dite positive, le BEPOS doit également prendre en considération son empreinte carbone, c’est-à-dire de l’impact environnemental tout au long de son cycle de vie, depuis sa construction. Cette empreinte doit être réduite au minimum, ce qui passe là-aussi par la mise en action de multiples procédés : utilisation d’écomatériaux à très faible empreinte carbone, isolation thermique maximale et puissante étanchéité à l’air

 

De la RT 2012 à la RT 2020

Si le concept de bâtiment à énergie positive existe en théorie depuis les années 1970, son application exige à la fois d’efficaces solutions technologiques, et aussi une volonté forte de promouvoir l’énergie renouvelable, ce qui à cette époque n’était pas vraiment la préoccupation première. Face aux défis majeurs imposés par la dégradation rapide du climat, le BEPOS apparaît désormais comme l’une des solutions les plus efficaces et nécessaires pour tenter d’enrayer les émissions de gaz à effet de serre.

La précédente « RT » (réglementation thermique) de 2012 limite déjà fortement la consommation d’énergie de tous les nouveaux bâtiments neufs, sur le principe du « bâtiment à basse consommation » (BBC). La limite de consommation est ainsi pour le moment fixée 50 kWh/m² par an. L’avènement du BEPOS avec la future RT 2020 poussera à son apogée le concept de « bâtiment propre », obligeant tous les nouveaux bâtiments à produire d’avantage d’énergie que leur consommation. La réglementation se limitera toutefois à cette objectif énergétique, laissant libre court à l’imagination des architectes pour y parvenir.

 

Copenhague, capitale européenne du BEPOS

En France, le concept des BEPOS est encore limité à quelques bâtiments précurseurs, inaugurés depuis le début des années 2010 ; l’exemple le plus connu est probablement le Green Office à Meudon, présenté comme le premier BEPOS de grande ampleur français. En septembre 2015, un « écoquartier » a même vu le jour à Lyon. Œuvre de l’architecte japonais Kengo Kuma, cet ilot baptisé Hikari (« lumière en japonais ») est une réalisation encore unique au monde, et devrait comprendre au fil des années des appartements résidentiels, des commerces et des bureaux, tous certifiés BEPOS.

Plusieurs pays d’Europe du Nord ont cependant déjà pris une avance confortable sur la France en matière de bâtiments à énergie positive ; la Finlande, la Norvège, le Danemark ou encore l’Allemagne en disposent de plusieurs milliers. Le Danemark fait figure de pionnier dans ce domaine. La capitale de Copenhague, qui prévoit de construire plus de 36 000 nouveaux logements d’ici 2020, a donné depuis le début des années 2000 la priorité aux bâtiments à basse consommation et aux BEPOS.

Couplée à une politique de développement massif des véhicules électrique en ville, Copenhague détient aujourd’hui la flatteuse réputation de la capitale européenne la plus respectueuse de l’environnement. Surfant sur son succès, la capitale danoise entend même devenir dans dix ans une ville « décarbonnée », ce qui constituerait une première mondiale.

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