COP24 : Quels engagements au terme de la conférence ?
Rassemblant près de 200 pays, la COP24 s'est déroulée en Pologne, à Katowice, du 3 au 14 décembre 2018. Les négociations n'ont pas mené à de nouveaux engagements, malgré le rapport alarmant publié par les scientifiques du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Au sein de l’opinion publique, de nombreuses voix regrettent les maigres résultats de ces pourparlers.
Un contexte climatique de plus en plus alarmant
La 24ème Conférence sur le climat a été précédée par la publication du rapport établi par le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC). Quelques semaines avant l'événement, les scientifiques ont donné l'alerte sur la situation globale catastrophique. Le compte à rebours a sonné : pour éviter de dépasser une augmentation de 1,5°C d'ici 2030, il est crucial de réduire les émissions de CO2 de moitié d'ici là. Une conclusion qui ne fait pas l'unanimité auprès des Etats-Unis, de l'Arabie Saoudite, du Koweit et de la Russie. Leur réticence a été déterminante dans la décision finale. L'issue de cette conférence ne présente pas d'engagement efficace pour les années à venir.
Des attentes importantes suite à l'accord de 2015
Après l'adoption de l'accord de Paris, les pays se sont mis au travail avec comme nouvelle étape les négociations des modalités de l'accord. Une étape initiée lors de la COP22 (au Maroc). L'année suivante, lors de la COP23 (en Allemagne), décision est prise de s'accorder une année de dialogue dans le but de présenter un bilan lors de la COP24. Au terme de ces discussions menées en décembre 2018, c'est un mode d'emploi d'environ 100 pages qui est présenté, recueillant les modalités de suivi des actions par les pays.
Une réponse stérile face à l'urgence climatique, de l'aveu de nombreuses organisations internationales telles que le WWF ou Greenpeace. A noter que bien des délégations se sont déplacées avec le vif espoir d'obtenir des engagements fermes au niveau des réductions de gaz à effet de serre. Mais dans un contexte géopolitique très tendu et défavorable, la priorité a été donnée au bouclement des règles de mise en application de l'accord. Pour rappel, voici les étapes-clés des sommets internationaux de la COP21 et de la COP22.
En marge de la conférence, les protestations
En dépit de l'accord pris en 2015, les Etats-Unis par la voix de Donald Trump se sont retirés le 1er juin 2017, considérant que l'accord de Paris leur était trop défavorable. La COP24 n'a donc pas accueilli de délégation américaine participante. Toutefois, le conseiller du président s'est déplacé dans le but de faire la promotion du nucléaire et des énergies fossiles. Une initiative qui lui a valu d'être interrompu durant son discours par une cinquantaine de manifestants présents.
On retient également de la COP24 le visage de la militante écologiste suédoise : Greta Thunberg, une lycéenne de 15 ans qui se met en grève tous les vendredis devant le parlement suédois, pour protester contre l'inaction des politiques face au réchauffement climatique. Son initiative fait des émules, avec de nombreuses actions menées par des lycéens et collégiens partout dans le monde.
Opter pour le prêt eco-PTZ en France
Par la voix de François de Rugy, Ministre de la Transition écologique, la France est sur un chemin encore long et ardu. Les initiatives restent toutefois très importantes, avec des aides pour mettre en application le Grenelle de l'environnement. Les français sont notamment incités à effectuer des travaux de rénovation thermique grâce au prêt eco-PTZ. Ils peuvent ainsi réaliser plusieurs catégories de travaux, qu'il s'agisse de l'installation d'un nouveau système de chauffage, du remplacement des fenêtres, ou encore de l'isolation de la toiture et des murs.
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